Papa gay : interview d’un couple de pères gays !

papa gay et enfant : heure du repas

Papa gay : entretien avec un couple de pères gays !

On entend souvent que les gays n’aiment que le sexe. Que les couples gays ne durent pas ou sont ouverts. Et donc pas sérieux, évidemment ! Que les gays sont volages, ne souhaitent pas se poser ou bâtir sur le long terme.

Et pourtant c’est tout l’inverse ! Il y a même des couples d’hommes qui élèvent des enfants ! Incroyable mais vrai.

Petite discussion entre 2 histoires pour enfant. Et une descente (en rappel) à la crèche avec @Pascaltweet, papa au foyer. Et Cédric son #monmari, (mâles)heureux papas de 2 pitchounes.

Bonjour, pouvez-vous vous présenter ?

On est Pascal et Cedric, on a un chien qui s’appelle Pato qui a 6 ans et deux filles qui sont nées début et fin 2019.

Depuis combien de temps êtes-vous en couple ?

On s’est connu il y a 11 ans à Paris, on sortait tous les deux d’une longue relation et on est allé très vite, au bout d’un mois on a emménagé ensemble.

Depuis combien de temps êtes-vous mariés ?

On s’est mariés aux USA en 2012, avant le passage de la loi en France. On ne croyait pas que ça passerait et surtout on l’a fait pour nous, nos familles et nos amis. La fête était plus importante que le papier !

Pouvez-vous nous expliquer à quoi tient une telle longévité ?

D’avoir eu d’autres expériences avant permet de beaucoup relativiser. Au début on se voyait peu à cause du boulot et c’était vraiment super. On bossait la semaine seul, on profitait de nos week-ends sans penser boulot ou tâches ménagères. Maintenant on essaie de continuer sur ce rythme, chaque week-end doit être un bon week-end. 

Comment vous est venu l’envie d’avoir des enfants, de devenir papa gay ?

C’est venu assez tôt et faute d’informations on a mis le projet de côté. On a construit la maison, on a élevé #Pato🐶. Puis le projet est revenu quand on a discuté avec un couple qui nous a fait prendre conscience que finalement c’était pas si compliqué. 

Pouvez-vous nous raconter comment vous avez fait ?

On a fait par Gpa au Canada. D’abord, on a essayé de bien se renseigner avant de se lancer. Puis, on a eu un rendez vous zoom avec une agence qu’on a vraiment beaucoup apprécié. On fonctionne au feeling et on se connait, à la fin du rendez-vous on lui a dit ok on se lance. Le lendemain matin on a reçu 3 profils de donneuses qui correspondaient à nos attentes. 

On a choisi une donneuse connue, qui fait partie de la vie des filles puisque c’est leur marraine aujourd’hui. C’est ensuite allé très très vite puisque pendant que nous étions au Canada nous avons eu l’opportunité de rencontrer une femme qui a accepté de porter notre première fille. 

On a assisté à toutes les échographies, soit l’un soit l’autre soit les deux. C’est à cette occasion que nous avons rencontré notre deuxième surrogate (mère porteuse, NDLR). Les filles ont donc 6 mois d’écart. 

Combien ça coûte de devenir un papa gay ?

C’est très cher, on avait chacun un appartement en locatif qu’on a vendu. Pour les voyages on avait la chance d’avoir un max de miles, ça a bien aidé. 

Comment vous organisez-vous pour élever vos pitchounes ?

On s’est beaucoup posé de questions pour réduire le temps de travail pour notre première fille. On ne voulait pas la poser le matin à 7 heures et rentrer à 19 heures. Quand on a su qu’il y en aurait une deuxième, on a pris la décision que Pascal arrêterait de travailler jusqu’à l’entrée à l’école. 

Ça amène une très belle qualité de vie puisqu’il n’y a jamais aucune contrainte de garde pour les enfants!

Quel a été l’impact des enfants sur votre vie de couple ?

Ça change la vie! Déjà sur le sommeil, puisque la grande a a peine commencé à faire ses nuits que la petite est arrivée. Il y a eu le Covid en même temps, le télétravail. On s’est retrouvé dans une bulle 24h/24 à laquelle on était pas du tout habitué avant.  

Papa gay : rencontrez-vous des difficultés particulières avec l’administration ?

Il y en a eu quelques unes mais c’est plus du zèle ou de l’incompréhension qu’autre chose. On nous a demandé la traduction de l’acte de naissance canadien, acte qui est en français. Et évidemment aucun interlocuteur à qui l’expliquer. Aujourdhui ça nous fait sourire mais sur le moment c’est beaucoup de stress inutile. 

Dans la rue, comment un papa gay affronte le regard des gens quand vous marchez en famille ?

Aujourd’hui on surveille les filles en permanence, elles courent partout. On n’a pas bien le temps de croiser des regards!

En général on ne se pose pas de questions et personne ne nous en pose. 

Quels conseils donneriez-vous à un couple gay qui veut des enfants ?

Foncez! Profitez des associations de parents gays qui donnent beaucoup d’infos et de support parce que c’est énormément de stress, et lancez vous !

Merci pour votre témoignage de papa gay ! Si vous voulez échanger avec Pascal, suivre ses aventures avec Pato, son mari, les enfants et sa famille, abonnez-vous à son compte Twitter @Pascaltweet.

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